Des joies d'avoir un asile à Hidden Springs
A l’extrémité ouest de Hidden Springs, tout au bout de cette voie sans issue, se trouve la seconde chance tant attendue d’une jeune femme en pleine détresse psychologique…
Woooh. En pleine détresse physique aussi, apparemment.
« Salut, elle est Jeusky. »
Qui ça ?
« Elle. »
De qui ?
« Moi. »
Jeusky ?
« Oui ? »
Ok.
Explique-nous donc qui tu es, et surtout d’où tu viens.
« Marny a dit qu’elle était toc-toc là-dedans, folle, alors il l’a enfermée. »
Qui ?
« Elle. »
Okéééé. Continue.
« Mais moi j’ai toujours été là pour elle, je l’ai soutenue, je l’ai aidée. »
Donc c’est pas toi.
« Non, c’est elle. »
Mais qui ça, elle ?
« Moi. »
Tu te foutrais pas un peu de ma gueule, des fois ?
« Non mais dis donc, ça va hein, tu vas pas commencer à me crier dessus ! »
Je n’ai même pas levé la voix.
« Mais pas toi ! »
Laisse-moi deviner, elle ?
« Non, moi ! Mais tu suis rien ? »
Qui ça, moi ?
« Bah oui ! »
« J’en ai marre, je vais jouer à saute-mouton, je reviens. »
Je… ok. Tenue d’hôpital. Détresse psychologique. Nana chelou. Je m’attendais à récupérer une émo anorexique à qui je n’aurais rien eu d’autre à faire que coller une perfusion de Big Mac, mais non, ils m’ont balancé la vraie tarée hardcore.
Et je suis seule avec elle. Au milieu de nulle part. Bieeeeen. On attaque.
Tiens, prends le petit cachet bleu, là.
« Je veux être styliste. »
Non. Le jaune maintenant.
« Je veux un travail. »
Oui oui, on y va, je te suis.
Popopooop mademoiselle.
« Jeusky. »
Donc on est d’accord, Jeusky, c’est toi.
« C’est nous. »
Qui ? Elle et toi ?
« Voilà. »
Bien bien bien. Mais même en m’embrouillant, non, tu ne bosseras pas au contact des clients.
« Plieuse de vêtements ! Ils iront pas répéter ce que je leur ai dit ! »
Non mais je le vois venir gros comme une maison, après tu vas évoluer, et tu étrangleras une vielle héritière avant même qu’on ait le temps de dire prozac.
« Eh bla bla blaaa prozac… »
Oui oui, fanfaronne tant que tu veux, tu ne bosseras pas avec quoi que ce soit d’humain.
Ou alors, mort. Au moins tu ne pourras pas faire de dégât.
« Elle lisait ce livre, hier, sur la nécrophilie… »
Non, hier, toi et elle étiez attachées sur un lit à fixer le plafond en vociférant des insultes en araméen.
« C’est pas du tout ce dont je me souviens. »
Ce que j’en sais, moi, jusqu’à hier je croyais que tu étais une gamine dont le seul problème psychologique était d’être secrètement amoureuse de sa mère.
« Ma mère est morte. »
Bah parfait, ce sera comme si tu bossais avec elle, alors.
De toute façon, si tout se passe bien, tu ne feras pas de vieux os ici.
« Ah bah si, c’est le principe. »
Oui, mais tu vois ce que je veux dire, quoi.
« Non. »
Et elle, elle voit ?
« Oui. »
Alors demande-lui.
« Bon, alors attend, je cherche le fantôme du riche époux. »
Non, c’est pas comme ça que ça marche.
« Ce sera un gain de temps énorme ! »
Oui mais non, tu dois d’abord épouser un homme, il doit mourir, et tu dois ensuite en voir le fantôme.
« Je peux pas prendre n’importe quel fantôme de riche du coin ? »
Ce serait trop simple.
Donc oui, vous l’aurez compris, Jeusky est une sacrée opportuniste. Vous me direz, après avoir passé quelques temps dans un hôpital, vous avez peut-être autre chose à foutre qu’à aimer votre prochain.
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Oh p*****, elle est la plus gratinée de tous les gratins foldingues du monde sims. Et je pèse mes mots hein!