La vraie, vraie, vraie mise au point et ses conséquences... inattendues
Alors ?
« Ca m’épuise… »
C’est pas ce que je veux savoir. On en est où ?
« 5 ou 6, je sais plus… je… dois… »
« … dormir. »
Après ça, les vampires, c’est FINI.
« Hanyooooo ! Je vais en ville ! »
Jeusky. Attends. On DOIT VRAIMENT parler.
« Ah oui ok, je vois. »
Donc voilà, maintenant t’es mignonne, tu agis.
« Mais merde Nickie ! Tu comprends pas ? Il est VERT. Tu es VERTE. Y’a pas un lien qui se fait ? »
« Maman, tu es blanche et rousse, considères-tu tous les blancs-roux comme tes parents ? »
Un point pour Nickie.
« Mais je sais encore quelle bite visite mon vagin, et je peux t’assurer qu’il y a un étrange timing entre quand j’ai couché avec Ken Woodard - l’original pas l’ami imaginaire - et le moment où, trois jours plus tard, tu es sortie de mon utérus en m’arrachant la moitié de la paroi vaginale au passage. »
Trop de détails.
« Ouais, mais bon timing. »
Ah bah tu vois qu’on a parfois un bon timing !
« Ouh oui dis donc ! Yeah ! »
Ouais. N’oublions pas pourquoi on est là.
Jeusky… Nickie est… ma fille ?
« Bah oui. Tu croyais vraiment que c’était celle de… euh… »
Pierce ou Hector, ça dépendait de ton humeur.
« Oh. Mon. Dieu. J’ai flirté avec mon père. »
Voilàààà. Ca, c’est fait.
« Et voilà comment on séduit un homme ! »
Tu vas nous en faire une dégénérée.
« Peut-être, mais au moins, avec le dos en zig-zag et la bave au coin des lèvres, elle me fera pas d’ombre. »
« Mais pourquoi tu me l’as pas dit plus tôt ? Genre avant que j’aille m’humilier au bal avec mon paternel ? »
On a essayé pourtant.
« Oui puis dis donc, t’as vu le nombre de frères et sœurs que t’as ? Je peux pas avoir des yeux partout pour surveiller en plus avec qui fricote la grande hein ! »
« Ouais c’est ça, dis surtout que ça t’arrangeait de voir ta rivale flirtouiller avec un de tes anciens prétendants, comme ça au moins je tape pas dans ton gibier ! »
« Oh putain elle a pas tort la gamine ! Pourquoi on lui a dit ? »
Parce que ce sont des choses qui ne se font pas, peut-être ?
« Alors que tuer ses maris et coucher avec la moitié du quartier, ça se fait ? »
J’ai certaines limites que je me refuse à dépasser, vois-tu.
« Et mon bonheur, c’en est une ? »
« Booooon, je vais vous laisser moi, et aller digérer cette étonnante nouvelle seule dans ma chambre, avec Ken… »
QUOI ?
« … laissez-moi finir : Ken, le seul ami que j’ai jamais vraiment eu, à savoir mon ami imaginaire. »
Ca aussi c’est pas très sain si tu veux mon avis, Jeusky.
« C’est pour me souvenir qui est le père de qui ! »
« Bon, j’y vais hein… »
« Ouais, laisse parler les adultes ! »
Les adultes ? Tu parles pas pour toi là j’espère ? Non parce que…
Bon, on a mis les choses au point avec ta mère, donc maintenant on va… Nickie ? Qu’est-ce que tu fous ?
« Ce que j’aurais dû faire depuis le début. »
A savoir ?
« Accorder mon intérêt à la seule personne qui me suit et me soutient depuis toujours. »
C’est une poupée, tu sais ?
Holy shit. Une sacrée jolie poupée. J’aurais bien aimé avoir la même étant ado.
« Maman, faut qu’on parle. »
Ca parle beaucoup trop dans cette maison maintenant.
« Je voudrais te présenter l’homme que j’aime : Ken. »
« Non mais non, on va pas recommencer ! »
Laisse-la finir.
« C’est. Qui. Ce. Canon. »
« Mon mec. »
« Putain de saloperie de môme. »
Ah bah ouais.
« Ken, maman, maman, Ken. »
« Enchantée, Ken. Tu sais, je suis bien plus expérimentée que Nickie, je… »
Lâche l’affaire, c’est un ado.
« Oui, mais tôt ou tard, il sera adulte. »
Là aussi on franchit mes limites.
Voilà. Comme ça c’est mieux. Restons-en là.
Et pendant que les ados vivent leur vie…
… Jeusky s’en retourne à ses bonnes vieilles habitudes.
Et le reste de la famille fait tout pour se faire autant remarquer que la grande sœur qui a failli coucher avec son père. C’est du haut-niveau les gamins, il faudra plus que pisser dans la piscine pour atteindre ça.
Eh bah alors ? On perd la main ?
« C’est ça. Moque-toi. Ca commence à être compliqué dans le quartier. Tout le monde me déteste, je n’arrive plus à fréquenter qui que ce soit sans qu’on ne vienne me cracher à la gueule, c’est complexe. »
Attends que Nicholas réalise son souhait. Tue-le. Epouse Andrew. Et je te sors de ce pétrin.
« Deal. »
« Boooon, Nicholas, j’attaque sans toi hein, parce qu’à ton rythme on pourra bien encore en être au même point dans 100 vies sims. »
Après tout, rien n’indique qu’il doit être à l’origine du jardin parfait.
« Hey Hanyo ! Je grandis ! »
Yeah.
« Je vais être un true rebelz dark. »
Bah tiens. Montre-moi donc.
Non je sais pas, je suis pas convaincue. Faut dire, si y'avait pas Ken en slip dans mon champ de vision, j'arriverais mieux à me concentrer.
« Bah… je comprends pas… hier encore… »
Y’a rien à comprendre. Allez. Zou. Andrew ! ANDREEEW !
Oui ?
Non mais merde ! Arrêtez tous de vieillir 5 minutes quoi !
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