Où l'on se rend compte qu'on a de la chance, finalement, avec les papillons.

Bon, c’est pas tout ça, mais chercher des piafs et des papillons, c’est pas ça qui nous fait avancer avec le jardin hein, comme vous pouvez le voir. Ce jeu ne prend pas encore en compte la gestion de l’ubiquité, c’est un drame.


« Oui Hanyo, je sais que je suis irrésistible, mais de là à me montrer dans mon bain quand même… »

Euh non, je venais juste t’annoncer une bonne nouvelle, mais puisque tu le prends comme ça… En plus je m’étais fait chier à prendre la photo au bon moment, lorsque tes bras cachaient tes tétons – car oui, tu as des tétons – mais je vois que j’aurais mieux fait de m’abstenir et de te laisser crever dans ton jus au lieux de te construire une maison.

« Olaaa, t’es de mauvaise humeur toi aujourd’hui ! »

J’ai en tête le temps que je vais encore devoir passer avec toi. Et bizarrement, ça me met un peu sur les nerfs, oui.

« Je ne vois pas du tout pourquoi. »


« Aaaah, tu as vendu mes bestioles, mais pas mes tableaux poissons ! »

T’emballe pas. Tu les as volé, j’ai pas le droit de les revendre, c’est aussi simple que ça.


« Et mes jarres cassées ! Elles sont là aussi ! »

Même motif, même punition.

« Oui m’enfin t’aurais pu les laisser dans l’inventaire familiale, aussi, donc je suis contente ! »

Ah mais oui… J’aurais pu oui… Arf…


« Formidable, une guitare ! Je vais pouvoir devenir une rockstar, faire des concerts, avoir une limousine rose, tout ça ! »

Ou alors on peut la revendre et supprimer les gains ramassés. C’est une idée, aussi.

« Je préfère la mienne. »

T’as vu un des routes ici pour faire circuler la limousine ? Non. Alors on prend mon idée.


Non Se-Lom !

« Bah quoi ? »

Tu crois pas qu’on en a assez, de jarres à la maison ?

« Espèce d’inculte, on n’a jamais assez de jarres chez soi. »

Surtout les fêlées ?

« Surtout les fêlées. »


« J’aimerais vraiment que tu cesses de me réveiller dès 6h du matin, c’est pas comme si j’avais un travail, ou un planning bien précis ! »

Ah mais détrompe-toi, tu as un planning bien précis : jardinage – pêche – footing en recherchant des conneries à ramasser – coups de fil aux amis – vol – dodo.

« Eh bah rien que pour te donner une bonne raison de te plaindre, je vais inviter Swann à la maison. »

Swann ? Qui est Swann ?

« Bah… mon pompier à la démarche de crabe, bien sûr. »

Ah mais oui, bien sûr. J’ai tendance à oublier que les NPC ont un nom.


C’est de l’antijeu ça, madame, que d’accueillir ton prétendant en sous-vêtements !

« Oui, mais la bouche pâteuse, ça contrebalance l’effet de la quasi-nudité, si tu veux savoir. »

Tu as un lavabo, tu sais ?

« Oui, mais j’ai aussi une flemme légendaire. »


« Mon Swann, là j’ai encore quelques jours à tirer avant d’être adulte, mais j’aimerais en attendant qu’on se stabilise, histoire d’être sûre que t’iras pas courir le gibier dans les… »


« … 10 jours qui viennent. »

Figurez-vous qu’il a accepté, ce gueux. D’un autre côté, de ce que j’ai pu voir sur cette île, il y a plus d’hommes que de femmes, et le peu de femmes que j’ai croisé ne faisait vraiment pas le poids à côté de Se-Lom. Surtout à moitié nue. Et même avec la bouche pâteuse.

« Bon, sur ces belles promesses, va falloir voir à rentrer chez toi Swannounet, ‘fin, disparaître dans ton monde parallèle, parce que j’ai encore un fichu papillon rare à attraper. »

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